« Création en cours », comment réconcilier l’art et l’école
Voici venu le temps des « restitutions » pour la troisième édition d’un programme national de soutien à l’émergence artistique porté par les Ateliers Médicis, sous l’égide du ministère de la Culture et en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale. Ce programme intitulé Création en cours concerne les élèves de cycle 3 (CM1, CM2, 6e) dans les territoires les plus éloignés de l’offre culturelle, en particulier en milieu rural et péri-urbain et dans les territoires d’outre-mer.
Depuis 2016-2017, plus de 250 projets portés par de jeunes artistes ont ainsi vu le jour dans tous les champs artistiques et esthétiques : musique, théâtre, danse, cirque, arts plastiques, marionnettes, art de la rue, photographie, cinéma, design, architecture, littérature, poésie, bande dessinée, arts numériques, mode, etc.
Création en cours
Création en cours ambitionne de croiser le soutien à la création et l’insertion professionnelle des artistes avec la diffusion de la culture auprès des élèves dans tous les territoires. Les candidats artistes sont sélectionnés sur la base de leur parcours, de leurs projets de recherche et de création artistiques et sur leurs intentions en termes de transmission et de partage avec les élèves. Les écoles sont volontaires pour accueillir les artistes et les accompagner tout au long de leur résidence.
La « transmission » des projets est conçue comme une mise en partage de l’acte de création et du processus de recherche qui lui est associé. Elle offre un espace d’ouverture, de réflexion et de rencontres dont les élèves et les équipes pédagogiques sont parties prenantes. Il s’agit avant tout d’une rencontre originale entre les élèves et un artiste, quelle que soit sa discipline. Elle s’adresse de manière privilégiée à une ou deux classes de cycle 3 de l’école d’accueil tout en rayonnant plus largement sur l’ensemble de l’établissement et du territoire, notamment lors des actions de restitution auprès des structures culturelles et des acteurs locaux.
La présence de l’artiste au sein de l’établissement scolaire est fixée à un minimum de vingt jours en interaction avec les élèves selon un format libre adapté à la nature du projet. Les projets de recherche et de création artistique sont de réels leviers pour participer à la mise en œuvre du parcours d’éducation artistique et culturelle de l’élève et contribuent à renforcer le lien école-collège.
Voici un premier bilan de ce programme avec Rachel Decron (directrice) et Frédéric Soulat (professeur), l’équipe pédagogique de l’école élémentaire publique de Lessac, dans l’académie de Poitiers, qui ont accueilli avec Création en cours l’artiste plasticienne Elsa Fauconnet en 2019.
Ce programme s’est déroulé en trois temps de résidence sur place (début février, début mai et juin) avec une présentation des créations des élèves lors de la fête de l’école le 2 juillet – masques, dessins, décors, vidéo. Les 42 élèves de CM1 et CM2 ont tous participé par petits groupes de douze à l’ensemble du travail de préparation, recherche, création et tournage avec un drone-caméra. L’artiste a produit une vidéo de 9 minutes en ligne sur Viméo qui a également été visionnée cette rentrée au collège proche de Confolens.
Après avoir fait des recherches à partir de dessins, collages et photographies sur le thème de l’autoportrait, le projet initial a évolué vers la création d’un film mettant en scène les deux classes transformées en une « tribu » entamant une « quête initiatique » et mettant en scène la question du regard et de la représentation de soi par l’image. Le film suit de manière onirique les pérégrinations des membres de cette tribu dans une « chasse à l’œil » volant que représentait le drone-caméra…
L’École des lettres. – Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’aventure de « Création en cours » ?
Rachel Decron. – Pour être franche, quand on nous en a parlé au début, ce projet nous a un peu fait peur : nous ne sommes ni Frédéric ni moi spécialistes d’art. De plus nous avions eu une première expérience qui nous avait refroidis, deux ans auparavant, avec un professeur de théâtre et un comédien. Les textes proposés – nous avions le choix entre sept ou huit œuvres du même auteur contemporain – étaient trop éloignés de l’univers des enfants qui se sentaient perdus… Aussi lorsque l’Inspection nous a parlé de Création en cours, j’ai eu un peu d’appréhension ! Mais comme notre école entrait exactement dans les critères du programme : environnement rural, deux classes de CM, suffisamment d’espace pour le travail de l’artiste avec les enfants, il fallait accepter, d’autant que cette proposition est gratuite pour l’école et que cela était une chance à ne pas rater.
Nous avons donc candidaté en novembre 2018 sans savoir quel genre d’artiste viendrait – musicien, danseur, plasticien… – ni quel serait son projet artistique. En janvier nous avons appris par mail que notre candidature était acceptée. Et j’ai découvert alors seulement le projet d’Elsa Fauconnet, qui m’a envoyé son dossier, sans toutefois bien le comprendre car il s’adressait dans un premier temps à des spécialistes de la création artistique, avec des références qui ne sont pas les nôtres.
Il faut préciser, car c’est une donnée importante, que l’école de Lessac a un public spécifique : 40 % des élèves sont des enfants du voyage. Ils sont sédentarisés mais gardent une culture orale très forte. Lorsqu’ils arrivent au CP, certains ne sont pas forcément passés par la maternelle : aussi ont-ils souvent un rapport à la scolarité compliqué à la fois linguistiquement parce qu’ils parlent aussi manouche et qu’ils appartiennent à cette génération où les enfants sont le centre du monde, et très autocentrés. C’est sans doute une des raisons qui a fait que cela n’a pas marché avec le théâtre : ils sont souvent incapables d’écouter l’autre. Notre pédagogie doit donc être adaptée. Heureusement, Elsa Fauconnet m’a appelée et proposé que les élèves travaillent sur des autoportraits. Quand j’ai regardé son site et vu les totems qu’elle envisageait de réaliser avec eux, j’ai pensé que les enfants pourraient s’investir et cela m’a rassurée.
Quelles ont été vos premières impressions lorsque le programme a commencé ?
J’ai été bluffée dès que j’ai vu les résultats de la première semaine de travail. Cela a vraiment été une révélation de découvrir ce qu’ils étaient capables de faire. Avec nous, dans un rapport maître/maîtresse/élèves classique, ils posent un jugement sur leurs propres dessins du type « bien / pas bien ». Et si c’est « moche », ils arrêtent de dessiner et préfèrent ne rien faire plutôt que de tenter de réaliser ce qu’ils pensent qu’on leur demande. Elsa Fauconnet leur a demandé pour les autoportraits et les masques de se déconstruire, de se faire « moches » et ils entraient à fond dans le jeu, avec confiance et sans jugement. J’ai vraiment apprécié comment, avec cette artiste, les enfants arrivaient à sortir d’un modèle et à exprimer autre chose que ce que suscite la pédagogie habituelle.
Il est impressionnant et intéressant de voir s’exprimer ainsi des élèves qui sont très éloignés de l’art. En tant qu’enseignants on a beau essayer d’être moins directifs, on les sent avoir peur de la feuille blanche et pour remédier à cela on les dirige et on leur propose un modèle.
Lors du second séjour d’Elsa Fauconnet à Lessac, nous sommes allés au Musée des Beaux-Arts d’Angoulême voir notamment la section des arts africains et océaniens. Les trois quarts des élèves – et leurs parents – n’étaient jamais entrés dans un musée et tout s’est très bien passé. Si on n’est pas porté par un projet comme celui-ci, on ne les sort jamais : pour organiser une sortie collective en car, il faut aller assez loin et le budget de transport est important (il faut compter 350 euros pour se rendre à Angoulême avec les deux classes).
C’est une observation que j’ai faite dès le début : j’ai trouvé tous les élèves très investis. En fait, on découvre qu’ils sont tout à fait ouverts à une autre forme d’art que ce qu’ils voient à la télévision. Ils n’ont pas de références, ils sont moins formatés et sont en quelque sorte vierges de représentations. Aussi l’an prochain, c’est décidé, on va aller voir un centre d’art local où j’aurais craint auparavant de les emmener. Maintenant qu’on est lancé, ça nous donne envie de continuer !
Quel a été l’intérêt pédagogique de cette expérience ?
Elle m’a réconciliée avec l’art et avec la création artistique pour les enfants. Je le rappelle, initialement nous n’étions pas sereins : nous connaissons notre public et nous avions peur d’une approche trop abstraite. Tout ce qu’ils ont fait avec Elsa les a intéressés. Et c’est vrai que la chorégraphie à quarante-deux sur le terrain de foot, ce n’était pas gagné, mais le drone-caméra d’Elsa les a captivés : ils avaient vraiment l’impression de tourner dans un film !
Je suis stupéfaite par la qualité du travail des élèves, même si je mesure aussi l’investissement de l’artiste qui n’a pas compté ses heures pour donner forme à ce travail.
Avez-vous des regrets ?
Ce que je trouve frustrant dans cette expérience, c’est le fait de ne pas avoir pu assister au travail d’Elsa Fauconnet. En effet, lorsqu’elle prenait en charge un groupe, nous gardions l’autre moitié de la classe en cours. On découvre le résultat mais on n’a pas vu comment elle procédait. Les enfants suivaient mieux que nous le projet ! Il faudrait des enseignants remplaçants sur une journée pour nous permettre d’être dans la classe avec l’artiste et comprendre comment les élèves vont vers un tel résultat. En fait, notre travail d’enseignant c’est justement ce travail de régulation pour voir ce qui coince en chemin et nous aurions aimé voir comment Elsa débloquait les situations.
Avoir une aide logistique permettrait au programme Création en cours d’être aussi plus formateur pour les enseignants. Et puis les enfants aussi aiment voir leurs enseignants s’investir dans autre chose que le scolaire, comme dans le bivouac que nous avons organisé cette année !
Je recommande donc vivement l’expérience Création en cours, même si cela suppose aussi – l’académie d’Angoulême nous l’a demandé – d’aider les artistes à trouver un logement. Or ici, comme dans bien d’autres communes, il n’y a pas d’hôtel, pas de bus, une seule chambre d’hôte. Ce n’est pas simple pour les artistes non plus qui ont pas mal de matériel à apporter !
Pour conclure, cette expérience a aussi été pour nous une rencontre humaine avec une artiste attachante et généreuse. L’échange nous a beaucoup enrichis et nous sommes décidés à poursuivre l’ouverture initiée par Elsa Fauconnet et Création en cours.
Le point de vue de l’artiste plasticienne et vidéaste,
Elsa Fauconnet
L’École des lettres. – Peut-on vraiment intégrer des élèves de CM1/CM2 dans un projet de création artistique ? Comment s’est passé votre rencontre ?
Elsa Fauconnet. – Mon temps de « transmission » s’est modulé en fonction des enfants que j’ai rencontrés et j’ai en effet adapté mon projet initial, qui n’intégrait pas la réalisation d’un film, en découvrant les enfants de l’école. Il faut savoir que les deux classes de CM1/CM2 que j’avais sont composées à 40 % d’enfants du voyage, sédentarisés, qui ont leur propre culture, essentiellement orale. De manière générale ils ont une ouverture d’esprit aux initiatives originales et atypiques car ils ont moins de préjugés sur ce que doit être l’art. Ils ont aussi une autre codification des règles parfois éloignée du cadre scolaire qui peut être source de conflit à l’école mais source de richesse au sein d’une pratique artistique.
Ils peuvent manifester un besoin parfois « agité » d’être dans l’expérience et non dans de grands discours conceptuels ou abstraits trop éloignés de leur quotidien. C’est, je crois, ce qui m’a foncièrement plu chez eux car j’aime être dans le partage du sensible plutôt que dans une démonstration de savoirs. Ainsi la rencontre aurait été difficile si j’avais pris un parti trop scolaire, voire inquisiteur, de montrer mon travail immédiatement. J’ai donc pris celui de leur montrer ce que je fais en leur faisant suivre les mêmes étapes de travail que celles que j’utilise dans ma pratique.
L’idée était tout simplement empirique : « Nous allons emprunter différentes étapes de travail pour créer des objets visuels et vous comprendrez mon travail en participant vous-même à toute la chaîne d’élaboration et en observant le résultat final. » L’échange s’est fait ainsi en douceur et les questions venaient au fur et à mesure de la création selon le rythme des enfants, les nouvelles découvertes que nous faisions, et leur curiosité.
Dans ma pratique personnelle je porte un grand intérêt aux créations dites « outsider », c’est-à-dire produites en marge des pratiques académiques. Je reste toujours émerveillée par ces créateurs singuliers capables de réaliser des œuvres d’une richesse graphique inouïe, éloignées de l’uniformisation qu’induisent inévitablement les cadres institutionnels de « l’Art ». Alors en travaillant avec ces enfants, leur univers est devenu une fantastique source d’inspiration qui m’a donné envie de dépasser le simple cadre d’un atelier de transmission pour finalement créer un objet hybride collectif, un film et une micro-édition résultant de notre rencontre. Ainsi il est tout à fait possible grâce au programme Création en cours de parvenir à créer avec les enfants des formes poétiques, pilier central de ce que devrait être avant tout une création artistique.
Concrètement, comment avez-vous procédé ?
J’ai formulé mes temps de transmission sur le modèle de mes temps de création personnelle. Nous avons débuté par des recherches graphiques et des expérimentations visuelles autour de l’autoportrait avec du dessin, des collages et des photographies : qu’est-ce que se représenter ? Se fonder soi-même ? Partir de l’idée du réalisme pour progressivement aller vers l’abstraction en devenant même une idée, un récit. Puis élargir la question à la représentation non plus d’un individu mais d’un groupe, notamment avec l’idée du totem.
Progressivement est venue l’idée de tribu ou de clan… nous avons vu à travers des créations de masques le « je est un autre » mais aussi la diversité des représentations de la face à travers différentes cultures dans le monde. À cela s’est ajouté une visite de la section des arts océaniens et africains au musée d’Angoulême pour s’inspirer, chercher des idées de formes à réutiliser. Les enfants munis de carnets à dessins ont ainsi sillonné le musée en quête de formes et d’objets qui les intéressaient et dont ils devaient situer le pays d’origine et la fonction.
Puis, après un temps de digestion de toutes ces expérimentations, le projet s’est transformé en création d’un film dans lequel nous avons réutilisé les recherches graphiques faites précédemment pour créer des décors, accessoires et projections. Il s’agissait de filmer métaphoriquement les deux classes de CM1 et CM2 comme une tribu dont une partie vivait la nuit et l’autre le jour, au travers d’une quête initiatique en lien avec la question du regard et de la représentation de soi par l’image. Le film suit de manière onirique les pérégrinations des membres de cette tribu dans une chasse à l’œil volant… parce que plusieurs scènes ont été tournées avec un drone-caméra.
Le temps de travail autour de l’élaboration du film était parfait pour un groupe de 42 enfants car il permettait que tout le monde trouve sa place ou un intérêt, que ce soit dans la création des décors, le jeu, la notion de cadrage, le tournage, la répétition, se placer dans l’image, mouvoir son corps face à une caméra, la danse, le montage, la prise de son… Certains enfants ont même su montrer leurs talents de chanteurs. Nous avons aussi travaillé sur la création d’une langue imaginaire pour faire la bande-son du film, ce qui était intéressant pour ces deux classes dont les élèves parlent aussi manouche, anglais, wallon et dont certains avaient des notions de latin…
Une fois le film tourné, la journée de retransmission a permis aux enfants, en participant à l’accrochage du travail effectué, de créer une installation au sein de laquelle se mêle la projection du film et tous les éléments que nous avions fabriqués. Ce concept flou pour eux qu’est une « installation », que nous avions évoqué au début de notre rencontre, a pu ainsi prendre forme concrètement dans leurs esprits.
Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
Je qualifierais cette expérience avec les enfants de magique dans le sens où intuitivement nous nous sommes guidés dans la réalisation d’un projet collectif au-delà de la simple intervention scolaire. Nous avons su donner naissance à la création d’un projet artistique qui est devenu notre terrain de rencontre humaine.
Mon travail de vidéaste m’amène à échanger constamment avec les autres et c’est ce qui d’ailleurs m’intéresse : dans ce projet j’ai eu la formidable impression de travailler avec une équipe comme à mon habitude, à la différence près que ses membres avaient entre 9 et 11 ans. Le dialogue s’est rapidement instauré dans une confiance mutuelle qui a permis de laisser place au jeu et d’ainsi comprendre des processus créatifs sans avoir recours à de longs discours théoriques mais en utilisant la méthode empirique du faire.
J’ai d’ailleurs remarqué qu’il était plus efficace de scénariser, raconter de petites fictions pour effectuer des exercices, par exemple en dessin, plutôt que leur donner un simple énoncé. Si l’histoire était suffisamment bonne ils acceptaient de me suivre, j’ai donc travaillé sans cesse à des départs de fictions comme moteurs de la création. Ce qui était vraiment stimulant pour quelqu’un comme moi qui adore inventer des histoires « farfelues ».
La journée finale de retransmission du travail accompli avec les enfants a d’ailleurs été révélatrice de la richesse que nous nous sommes apportés mutuellement. Il était difficile de se quitter mais nous avions pour nous réconforter l’idée qu’on laissait un film entre nous.
Quelle a été votre relation avec les enseignants ?
J’ai eu de la chance de rencontrer une belle équipe enseignante, très accueillante, qui m’a fait confiance et m’a laissé ainsi une totale liberté de pratique avec les enfants. J’avais pour habitude de leur envoyer un débriefing à la fin de chaque session pour qu’ils puissent voir ce que nous avions fait et vers quoi nous allions. Nous avons mis certaines séances en lien avec le temps de classe, comme l’idée du portrait chinois mais, la plupart du temps, le projet s’est fait à côté du programme scolaire avec le soutien et la participation bienveillante de toute l’équipe scolaire. On peut dire que c’est un pari réussi.
Que va devenir votre projet artistique après la résidence à Lessac ?
La spécificité du programme des Ateliers Médicis permet de partager un temps de transmission avec les enfants mais aussi d’avoir un temps pour se consacrer à la réalisation d’un projet personnel. En effet je travaille actuellement sur l’écriture d’un nouveau projet de film-installation qui sera en partie tourné à l’aide d’un drone. Cette résidence m’a permis d’acquérir un drone et de m’exercer à son pilotage : l’école se trouvant à proximité d’un terrain de foot et d’un gymnase cela en faisait le lieu idéal pour ce genre d’entraînement. Et comme il y a nécessairement un fossé entre la théorie et la pratique, ces expérimentations avec les enfants m’ont permis de préciser l’écriture du projet à venir en expérimentant au fur et à mesure les possibilités de prises d’images avec l’engin.
En ce qui concerne le projet réalisé spécifiquement avec les enfants, le film NuiTum JouRoussi sera projeté dans différents événements organisés par les Ateliers Médicis courant 2020. Je me fais donc une joie de savoir que notre film réalisé dans le village de Lessac pourra être partagé avec un public d’Île-de-France.
En attendant, il est possible de consulter le journal de bord du projet réalisé avec les enfants sur le site des Ateliers Médicis : https://www.ateliersmedicis.fr/journal/artiste/le-secret-12132
• Dans la presse locale : Lessac, les écoliers fiers de défiler dans les rues avec leurs masques (mars 2019).
• Le site des Ateliers Médicis.
• Le site d’Elsa Fauconnet.
• Pour présenter les projets artistiques réalisés avec vos classes, contactez la rédaction de l’École des lettres : courrier@antouun.com
• Voir également sur ce site : Le projet Arts et Culture de la section professionnelle François-Truffaut du lycée Simone-Weil.
Passionnant , bravo !!!