Disparition d'André Brink, auteur d'« Une saison blanche et sèche »
L’écrivain afrikaner André Brink, militant anti-apartheid qui dut à plusieurs reprises affronter la censure en Afrique du Sud, est décédé le 6 février dernier, à l’âge de 79 ans, dans l’avion qui le ramenait au Cap après un séjour en Belgique où il venait de recevoir un doctorat d’honneur de l’université catholique de Louvain.
Le 9 décembre 1993, Nelson Mandela et Frederik De Klerk recevaient conjointement le prix Nobel de la paix, distinction qui avait déjà été décernée en 1984 à un autre Sud- Africain, monseigneur Desmond Tutu. Cette égalité de traitement entre le représentant de la communauté blanche et celui de la communauté noire n’a pas manqué de choquer certains. Fallait-il récompenser la victime et le bourreau ?
L’événement marquait la reconnaissance internationale des efforts menés de part et d’autre pour trouver une solution politique pacifique, dont le principal temps fort avait été le référendum de mars 1992 abolissant théoriquement l’apartheid. Les élections d’avril 1994, puis la passation de pouvoirs et l’investiture de Nelson Mandela ont tourné une page de l’histoire de l’Afrique du Sud, même si tous les problèmes n’étaient pas réglés pour autant.
L’étude du livre d’André Brink, Une saison blanche et sèche (1979, prix Médicis étranger en 1980), devrait contribuer à faire mieux comprendre une situation d’une extrême complexité qui a marqué l’actualité pendant de nombreuses années.
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• Voir le plan de l’étude de Jean-Pierre Tusseau consacrée à « Une saison blanche et sèche », d’André Brink.
• Voir le plan de l’étude de Norbert Czarny consacrée à « Mandela et Nelson » d’Hermann Schulz, titre sélectionné par le ministère de l’Éducation nationale.
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