Fin de partie, de Samuel Beckett

Deux hommes, retranchés dans une cave au cœur d’un monde dévasté, attendent la fin. Entre burlesque et tragique, splendeur des mots et misère des corps, Jacques Osinski extrait de la noirceur de beaux moments de rigolade aux échos prophétiques.
Par Philippe Leclercq, critique

Molière tous azimuts

Joyeux, ingénieux, énergique, réjouissant : le spectacle M.O.L.I.E.R.E., mis en scène par Elsa Robinne et joué par la Compagnie Grand Tigre à la Cartoucherie à Paris, permet de réviser les classiques ou de découvrir le répertoire en riant, ce qui n’aurait pas déplu au dramaturge adepte de l’esprit de tréteaux.

Par Philippe Leclercq, critique

Le Bourgeois gentilhomme, de Molière :
Jourdain-Ubu, le précieux ridicule

Dans la mise en scène de Valérie Lesort et Christian Hecq, à la Comédie-Française, celui-ci excelle dans le rôle de Monsieur Jourdain, habité de folie et de prétention. Ses maîtres d’art semblent des bestioles grossies au microscope. La mécanique du rire au service de la critique sociale et de l’absurde prétention des hommes tourne à plein régime.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

L’Avare chez les Helvètes

Transplantée en Suisse par l’actrice et metteuse en scène Lilo Baur, l’avarice frappe des êtres qui font métier d’argent. Son théâtre physique s’appuie sur une puissante mécanique des corps et joue, à la Comédie-Française, des effets de contraste entre les attitudes des personnages et les lieux où ils se trouvent.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique