Fin de partie, de Samuel Beckett
Par Philippe Leclercq, critique
Jacques Gamblin incarne Elwood, au Rond-Point, cet homme qui vit avec un grand lapin blanc imaginaire. Cette pièce, écrite en 1944 par l’américaine Mary Chase, inverse le motif du déviant qu’il faut rétablir : c’est celui qu’on traite en doux dingue qui permet la satire d’une époque.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres
Joyeux, ingénieux, énergique, réjouissant : le spectacle M.O.L.I.E.R.E., mis en scène par Elsa Robinne et joué par la Compagnie Grand Tigre à la Cartoucherie à Paris, permet de réviser les classiques ou de découvrir le répertoire en riant, ce qui n’aurait pas déplu au dramaturge adepte de l’esprit de tréteaux.
Par Philippe Leclercq, critique
Dans la mise en scène de Valérie Lesort et Christian Hecq, à la Comédie-Française, celui-ci excelle dans le rôle de Monsieur Jourdain, habité de folie et de prétention. Ses maîtres d’art semblent des bestioles grossies au microscope. La mécanique du rire au service de la critique sociale et de l’absurde prétention des hommes tourne à plein régime.
Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique
François Morel et Gérard Mordillat ressuscitent, sur la scène du Rond-Point, un marin poète breton méconnu, Yves-Marie Le Guilvinec. Agrémenté de chansons et musiques composées par Antoine Sahler, le spectacle chemine entre histoire vraie et fiction libre.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres
George Dandin ou le Mari confondu, cinquième des neuf comédies-ballets que Molière a composées avec Lully, est mise en scène et interprétée à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet par Michel Fau. Onze musiciens accompagnent les comédiens sur une scène où l’on rit beaucoup.
Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique
Transplantée en Suisse par l’actrice et metteuse en scène Lilo Baur, l’avarice frappe des êtres qui font métier d’argent. Son théâtre physique s’appuie sur une puissante mécanique des corps et joue, à la Comédie-Française, des effets de contraste entre les attitudes des personnages et les lieux où ils se trouvent.
Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique
La première grande comédie du dramaturge est mise en scène par Anthony Magnier au Lucernaire, dans sa dimension résolument féministe. Ce qui n’empêche ni l’intensité dramatique ni la tension vaudevillesque, hilarante.
Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique
Lisa Guez s’est appuyée sur le livre Molière et la comédie classique pour mettre en scène l’acteur et dramaturge dans un dialogue avec deux élèves comédiens autour de l’interprétation du personnage d’Alceste. Leçon du maître : s’en tenir au texte.
Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique