Albert Camus : « La Chute ». La mort, le rire mortel, dans « La Chute »

La mort et le rire dans « La Chute » coexistent presque constamment et s’unissent dans le dérisoire de la condition humaine.Le mot « mort » et le mot « rire » (substantifs, verbes, et dérivés) reviennent trente-neuf fois pour le premier, trente-cinq fois pour le second, et, sur des plans différents, le rire et la mort se confondent au milieu exact de l’œuvre, où a lieu la chute mortelle du corps de la jeune femme. C’est un rire, un « bon » rire même, qui extirpera cet événement de l’inconscient de l’avocat satisfait, provoquant la chute de son estime pour lui-même, et sa remise en question sans fin. Le rire et la mort se confondent. Le « bon » rire devient un rire mortel…
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