Les réticences des élèves devant l’apprentissage du latin ou du grec tiennent le plus souvent à cette idée que ce sont des langues mortes, inutiles pour la communication entre contemporains. On peut montrer que le latin est vivant par divers cheminements, une approche de la botanique, par exemple, prouve qu’il est actuellement encore indispensable à la compréhension entre scientifiques d’origines linguistiques très différentes. Sur le plan des compétences requises, la botanique permet une approche scientifique et esthétique du discours descriptif et son application à la pharmacopée ou à la cuisine donne l’occasion de voir ou de revoir les modalités injonctives de l’énonciation. Enfin, parce qu’il semble que la meilleure façon de réveiller le latin, c’est de le faire dialoguer avec d’autres disciplines, la séquence proposée inclut une part importante d’activités sur des textes français et sur l’image. Déroulement de la séquence : six séances.