Le "palmarès" des lycées 2013
Le ministère de l’Éducation nationale a mis en ligne les indicateurs de résultats des lycées 2013.
» Les résultats d’un établissement sont une réalité complexe. La question est de savoir ce qu’un lycée a « ajouté » au niveau initial de ses élèves. Si un lycée présente une valeur élevée pour un indicateur, c’est peut être dû au fait qu’il a reçu de bons élèves, dotés de bonnes méthodes de travail, qui ont pu obtenir le baccalauréat sans effort particulier de sa part ou qu’il a su développer chez des élèves, peut-être moins bien dotés au départ, les connaissances et les capacités qui ont permis leur succès. »
Trois critères complémentaires sont retenus pour établir ce classement :
• Le taux de réussite au baccalauréat (la part de bacheliers parmi les élèves ayant passé l’examen).
• Le taux d’accès au baccalauréat (la probabilité qu’un élève obtienne le baccalauréat à l’issue d’une scolarité entière dans l’établissement, y compris en redoublant).
• La proportion de bacheliers parmi les sortants (la part d’élèves ayant obtenu le baccalauréat, du premier coup ou après redoublement, parmi ceux qui quittent l’établissement).
Les résultats, lycée par lycée, de 2008 à 2013
Effectuez une recherche selon différents critères : nom de l’établissement, ville, département, voie de formation, etc., et retrouvez les résultats de 2008 à 2013.
• Lycée d’enseignement général et technologique.
• Lycée professionnel.
• Méthodologie des indicateurs de résultats des lycées
Dans Libération du 14 avril 2014, l’économiste Éric Charbonnier souligne que » les bonnes pratiques ne sont jamais valorisées » et que ces résultats devraient servir à réduire les écarts en tre établissements, « d’ajouter des moyens à certains, d’améliorer leur organisation » plutôt que d’inciter les parents à contourner la carte scolaire. « Le problème de la France, ce n’est pas tant les inégalités scolaires. C’est plutôt le fait que dans les lycées qui réussissent bien, on trouve surtout des enfants de milieux sociaux favorisés. C’est pourquoi j’ai parlé d’un “palmarès des inégalités”. »