Quelle place pour la guerre d’Algérie au collège ?

Si le rapport Stora préconise d’accorder plus de temps à l’histoire de la France en Algérie dans l’enseignement, des milliers d’élèves quittent les bancs de l’Éducation Nationale sans jamais avoir étudié cette question. Son espace, restreint dans les programmes de collège, rappelle le malaise qui persiste soixante ans après la fin du conflit.
Par Jean-Riad Kechaou, professeur d’histoire, géographie, éducation morale et civique (5e et 3e), au collège Camille-Corot de Chelles (77).

Pourquoi et comment lancer un média scolaire ?

Un média scolaire croise toutes les compétences et toutes les disciplines, il réunit tous les acteurs d’un établissement auquel il donne de la visibilité et dont il renforce l'identité. C’est aussi un espace d’échanges, d’émancipation et de construction de l’esprit critique et de la pensée. Mais quelles pistes suivre pour se lancer dans l’aventure ?
Par Fanny Genoux, professeure documentaliste au collège Antoine-Risso à Nice.

« Disruptif », l’innovation de rupture

Formé sur le latin, l’adjectif « disruptif » a longtemps été inusité avant de revenir dans les usages en français par l’intermédiaire de l’anglais. Il s’est étendu à tous les domaines de l’activité humaine au point de qualifier des réalités parfois discutables.
Par Marie Pérouse-Battello, rédactrice lexicographe au Service du Dictionnaire à l'Académie française

Voyage en Valpaisie

Dans Le Jour où tout a failli basculer (l'école des loisirs), Brigitte Smadja invente un pays où des groupes différents vivent en harmonie jusqu’à l’arrivée d’un visiteur rigoriste. De quoi lancer une discussion sur la laïcité avec un professeur d'histoire-géographie-éducation morale et civique, Jean-Riad Kechaou, qui l’enseigne à ses élèves.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L'École des lettres

Comment s’affranchir efficacement d’une pandémie

Dans le Moyen Âge obscurantiste de L’Estrange Malaventure de Mirella, une jeune fille rousse est agressée par les hommes et considérée comme une sorcière. Une accusation que l’héroïne de Flore Vesco tournera finalement à son avantage. Ce roman rencontre les préoccupations de notre époque et croise les objets d’étude autour de la ville pour les quatrièmes, et des travers de notre société pour les troisièmes.

« Et les ânes ne lisent pas… »

L’interrogation résonne comme un impératif dans un contexte de crise présumée de la lecture, et comme une utopie : faire aimer lire, n’est-ce pas, de tout temps, le rêve du professeur de français et une angoisse ? Et si ce n’était plus possible ? La génération digitale et hyperconnectée aurait-elle jeté le livre aux oubliettes ?