René Daumal ou la poétique du salut
René Daumal, c’est une trace, un sillon creusés dans la littérature et la vie.
L’image est à la fois banale et paradoxale quand on sait que le poète est désormais surtout connu pour Le Mont Analogue, ce conte métaphysique inachevé, récit d’une ascension « analogique ».
Mais Daumal a bien creusé sa vie comme on creuse un sillon (versus), cherchant avant tout à être. André Dhôtel, dans un court article lumineux (1), établit ce qui, selon lui, unit la démarche de Daumal à celle de Rimbaud : « … comme lui [Rimbaud], il a acquis une conviction inébranlable : la véritable voie spirituelle est un secret à retrouver, c’est-à-dire un élan originel vers ce qui est autre, vers l’inconnu qui nous échappe et seul peut nous redonner la lumière et le salut ».
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Le souvenir déterminant
« Salut », le mot est lâché, il y aura toujours urgence chez notre poète à trouver le salut.
Dans Le Souvenir déterminant (2), il confesse : « Vers l’âge de six ans, aucune croyance religieuse ne m’ayant été inculquée, le problème de la mort se présenta à moi dans toute sa nudité. Je passai des nuits atroces, griffé au ventre et pris à la gorge par l’angoisse. » Daumal en acquiert une certitude, celle de « l’existence d’autre chose, d’un au-delà, d’un autre monde ou d’une autre sorte de connaissance ».
Il a seize ans. Et s’il trouve la confirmation de son expérience dans les textes des grands mystiques (Maître Eckhart, Pascal, Milosz), c’est chez Roger Gilbert-Lecomte, avec qui il devait fonder plus tard le Grand-Jeu, qu’il trouve un écho vivant, non seulement à ladite expérience mais aussi à l’urgence de ses préoccupations existentielles.
« Le Grand Jeu »
Le Grand Jeu, ce sera d’abord une affaire d’amitié, l’une de ces quêtes d’absolu comme seules peuvent les susciter les amitiés d’adolescents exaltés. René Daumal, Roger Vailland, Roger-Gilbert Lecomte se connaissent depuis le lycée. Lorsqu’ils entament leurs études supérieures à Paris, ils débarquent dans l’effervescence des années folles et du surréalisme. La rencontre du peintre Joseph Sima, de Pierre Minet et d’André Roland de Réneville conduit à la fondation d’une revue et d’un groupe déterminé à placer les arts au service d’expériences spirituelles authentiques.
Le Grand Jeu se voudra détonnant : « Il s’agit avant tout de faire désespérer les hommes d’eux-mêmes et de la société. De ce massacre d’espoir naîtra une espérance sanglante et sans pitié ; être éternel par refus de vouloir durer » (3). Hautain, Daumal refuse en bloc les avances et reproches d’André Breton :
« […] j’irais vers vous pour me livrer à vos petits jeux de société, à ces dérisoires et piétinantes recherches vers ce que vous nommez le “surréel” ? Pour les trouvailles divertissantes du “cadavre exquis”, de l’écriture automatique seul ou à plusieurs, je délaisserais tout l’appareil technique que le Grand Jeu travaille à construire… » (4).
Il esquisse le chemin qui le conduira au Mont analogue, avec un mot d’ordre : l’éveil de la conscience ! De juin 1928 à septembre 1930, Le Grand Jeu livrera trois numéros ; en 1931 le quatrième tarde à venir et le groupe se dissout en 1932. Daumal s’est déjà tourné vers d’autres horizons, sa rencontre avec Alexandre de Salzmann, peintre et décorateur de théâtre, disciple de Gurdjieff, est déterminante.
La découverte de l’enseignement
Rétrospectivement Daumal écrira à Émile Dermenghem (5) : « Cette rencontre que j’ai faite a été en même temps le choc qui a désagrégé le groupe du Grand Jeu… » L’enseignement de Gurdjieff, prodigué dans un premier temps par Alexandre de Salzmann, constitue pour le poète une véritable révélation. Il y trouve la formulation de ses aspirations les plus fondamentales et se lance à corps perdu dans l’aventure.
Durant la traversée qu’il effectue en 1932 pour rejoindre Vera Milanova, sa compagne, aux États-Unis, René Daumal rédige une première version de La Grande beuverie (6) qui témoigne d’une part de sa volonté de tourner la page du Grand Jeu et d’autre part de la communauté de vue qu’il constate entre ses propres aspirations et l’enseignement du maître géorgien.
Poésie noire, poésie blanche (7) est l’un des écrits de Daumal qui manifeste avec le plus d’évidence cette convergence : « Comme la magie, la poésie est noire ou blanche, selon qu’elle sert le sous-humain ou le surhumain. »
Les idées développées dans cet essai sont une traduction métaphorique de la distinction opérée par Gurdjieff entre « art objectif » et « art subjectif ». L’art objectif rédigé par un être pleinement conscient de ces effets a pour vocation d’éveiller son lecteur. L’art subjectif, soumis aux caprices d’une inspiration non maîtrisée, sert essentiellement à valoriser la personnalité de qui s’y adonne.
« Le Contre-Ciel »
On peut comprendre dès lors, les réticences du poète à publier sa propre poésie : est-elle noire ou blanche ? « Grise », dira-t-il plus tard. « Quelques personnes que j’estime, écrit-il dans la préface, m’assurent qu’il y a là, déjà des regards sur des rives réelles […] que ses écrits peuvent servir à d’autres. » Le Contre-Ciel (8) mérite son titre, avant d’être un « regard sur des rives réelles » c’est un regard sur l’abime et les visages de la mort « Je connais déjà ta saveur Je connais l’odeur de ta main Maîtresse de la peur, Maîtresse de la fin. »
Tout le recueil témoigne de cette hantise engendrée par le « souvenir déterminant » : mourir sans avoir réellement vécu. Tout le recueil se concentre donc sur un thème unique, comme le fait remarquer Kathleen Ferrick-Rosenblatt (9), « celui du renoncement, du détachement et de la mort, comme conditions nécessaire à la résurrection ».
Le Contre-Ciel obtiendra le prix Jacques Doucet en 1935. Mais Daumal est déjà loin de ces honneurs dérisoires. Alexandre de Salzmann meurt en 1934 et le poète persiste dans la voie qu’il s’est fixée aux côtés de Jeanne de Salzmann, l’épouse de son ami dont il suivra désormais l’enseignement, en compagnie de celle qui deviendra sa femme, Véra.
De son retour à Paris en 1933 à sa mort en 1944, le poète vit dans des conditions de dénuement extrême : quelques travaux de traduction – Mort dans l’après midi d’Hemingway, tout de même ! –, quelques articles pour diverses revues dont la NRF, permettent à peine au couple de survivre. Atteint d’une tuberculose qui ne sera diagnostiquée qu’en 1939, René Daumal erre de meublé en meublé. Véra et René suivent Mme de Salzmann à Évian puis Genève au cours des années 1934-1935.
« La Grande Beuverie »
Daumal, outre ces traductions et chroniques de pataphysique, travaille à son grand œuvre, un diptyque romanesque dont la visée n’est pas sans faire penser aux œuvres de Gurdjieff lui-même qui disait avec Les Récits de Belzébuth à son petit fils vouloir « extirper du penser et du sentiment du lecteur, impitoyablement et sans le moindre compromis, les croyances et opinions enracinées depuis des siècles dans le psychisme des hommes à propos de tout ce qui existe au monde » (9).
C’est à une telle entreprise que semble se livrer Daumal dans La Grande Beuverie (11) – le récit paraîtra chez Gallimard en 1936. Voyage initiatique au sein de tout ce que le poète considère comme toxique pour l’esprit humain, l’ouvrage se présente comme l’exploration d’un univers dénommé « Contre-Jérusalem céleste » et au cours de laquelle le poète se livre à une satire impitoyable de l’activité intellectuelle occidentale. « Pwatts » (poètes), « sophes » (philosophes), « scients » (scientifiques) sont renvoyés dos à dos, mus qu’ils sont par le seul désir de se faire valoir.
Rien, dans la culture occidentale n’est susceptible d’étancher l’abominable soif dont souffre le narrateur qui sortira de cette Jérusalem contre-céleste pour retrouver une troupe de buveurs à la soif inextinguible, concluant : « Il y avait beaucoup de choses à faire pour vivre. »
La structure narrative de La Grande Beuverie préfigure, fait justement remarquer Jean-Philippe de Tonnac (12), « le parcours des émules de Pierre Sogol vers le Mont Analogue ». La « descente » de la Grande Beuverie, observe-t-il plus loin, apparaît comme « un pâle reflet de la montagne analogique ».
« Le Mont analogue »
Le Mont analogue (13) est sans doute l’œuvre la plus populaire de Daumal : fréquemment rééditée aux États-Unis, elle fait partie de cette littérature New Age qui fait la fortune des librairies ésotériques au même titre que Jonathan Livingstone le goéland ou que les romans de Coelho. Le récit de Daumal a cependant une dimension littéraire que les œuvres précitées ne possèdent pas L’ouvrage ne sera publié que de façon posthume en 1952.
La correspondance de Daumal nous montre que l’écrivain mûrit déjà le projet de ce livre en 1940. Dans une lettre à Raymond Christoflour (14), il écrit : « Après avoir décrit un monde chaotique, larvaire, illusoire, je me sens engagé à parler maintenant de l’existence d’un autre monde, plus réel, plus cohérent, où existent du bien, du beau, du vrai […]. J’écris en ce moment un assez long récit où l’on verra, un groupe d’êtres humains, qui ont compris qu’ils étaient en prison, qui ont compris qu’ils devaient d’abord renoncer à cette prison […] et qui partent à la recherche de cette humanité supérieure. »
Le narrateur-héros, Thédore, part en compagnie de Pierre Sogol (derrière l’anagramme transparente se cache Alexandre de Salzmann) à la recherche de cette montagne analogique, bien présente sur notre planète mais qu’un phénomène physique rend invisible et quasi inaccessible. Ce monde parallèle, qui aurait mérité de figurer dans le dernier ouvrage de Pierre Bayard (15), est l’image même du chemin que doit accomplir l’homme pour se forger une âme et accéder pleinement au statut d’être humain.
Œuvre philosophique, roman d’aventure et d’anticipation, œuvre poétique, Le Mont analogue brasse tous les registres, ne s’encombrant d’aucune convention rhétorique, Daumal met en place un univers baroque où le merveilleux côtoie le réalisme où la mise en abyme nostalgique – l‘histoire des hommes creux et de la rose amère, par exemple – vient donner profondeur et beauté à un récit qu’une lecture unique ne saurait épuiser.
René Daumal mourra en 1944, laissant ses explorateurs à flanc de montagne dans des sphères déjà nettement épurées.
Luc Moullet raconte dans un article, « Le Mont analogue et The Holly Mountain d’Alexandre Jodorowski » (16), comment sa tentative d’adaptation du Mont Analogue au cinéma a échoué et comment, la psychédélique Holly mountain de Jodorowski constitue finalement sans doute la meilleure transposition qui fût de l’œuvre de Daumal.
L’œuvre de Daumal n’a donc eu qu’une postérité limitée et elle n’est pas de celles qui font la fortune des manuels scolaires – le savoir serait d’ailleurs sans doute pour lui rassurant.
Daumal au lycée
Et pourtant s’il est une œuvre qui aujourd’hui pourrait nourrir les programmes de première, c’est bien celle-là. Rappelons qu’en première l’étude de la poésie est à aborder sous l’angle de la quête du sens : quel recueil de poème peut, mieux que Le Contre-Ciel, s’avérer digne d’illustrer cette problématique ? Dans un ouvrage publié en 2008 (17), nous avons démontré que René Daumal était, mieux que les surréalistes, un précurseur des grandes trajectoires poétiques modernes (Yves Bonnefoy, Philippe Jaccottet, Christian Bobin) qui transmuent l’écriture, dans un monde dépourvu de foi, en un cheminement spirituel exigent.
Les « Clavicules d’un grand jeu poétique », première section du Contre-Ciel, offriront au professeur de première une poétique qui permettra d’interroger le rapport du poète à la vérité, et la traduction de ce rapport en un langage poétique.
Les poèmes de la deuxième section (« La mort est son homme ») peuvent quant à eux être étudiés pour leur dimension symbolique. Des extraits du Mont Analogue viendront alors fournir une clé de lecture précieuse, puisque le symbole est, pour Daumal, la réalité à laquelle il réfère. Ce paradoxe explique en outre la crudité des images utilisées par le poète dans cette section en quête d’une poétique du choc émotionnel.
Il serait en outre particulièrement intéressant de confronter les points de vue de Breton et Daumal sur les rôles et fonction de la poésie, la lettre que nous citions ci-dessus (3) constituant un modèle de rhétorique et d’irrévérence calculée. Les « romans » de Daumal peuvent aussi trouver leur place dans un projet d’année, s’ils se prêtent mal à l’étude du « personnage » – quoi de plus naturel quant on voit comment Daumal s’en prend aux « ruminssiés » (chap. XIX de la deuxième partie de La Grande Beuverie) –, ils permettent d’aborder évidemment « La question de l’homme dans les genres de l’argumentation du XVIe siècle à nos jours ».
L’ascension montagnarde a toujours fourni une parabole probante et le professeur audacieux pourra comparer le symbolisme de la Montagne chez Pétrarque (18), Senancour (19) et Daumal.
Agrémentée d’une lecture d’image consacrée au fameux tableau de Caspar Friedrich, Le Voyageur contemplant une mer de nuages, véritable vision de la Jérusalem céleste, le groupement de texte peut montrer comment la pensée métaphysique se renouvelle tout en pérennisant l’utilisation de certaines images.
La Contre-Jérusalem céleste de La Grande Beuverie offre enfin un modèle de contre-utopie qu’il peut être intéressant de confronter à des extraits du Meilleur des Mondes et du Passeur de Loïs Lowry (20) – dont le dénouement n’est pas sans rappeler, lui non plus, Le Mont analogue.
Les contre-utopies, parce qu’elles subordonnent l’humanité à son éducation, elle-même conçue au sein d’une culture fictive coercitive, permettent de poser efficacement la question de l’humanité, dans son essence. La scène où le héros du roman de Loïs Lowry découvre ce que l’on entend par « élargir » – c’est-à-dire « tuer », « éliminer » –, peut être confrontée au dénouement de La Grande Beuverie où le narrateur s’interroge sur le sens des mots, en particulier le sens du mot « aimer ».
On en retira une réflexion intéressante sur les détournements du langage et sur leurs portées qu’une approche de la novlangue dans le 1984 d’Orwell permettra de conforter. On observera enfin que dans tous ces romans, aussi pessimistes soient-ils, se dresse toujours un personnage qui incarne la survivance de l’humanité en l’homme, c’est évidemment cette figure dont il convient de pointer les caractéristiques.
Bibliographie
Deux ouvrages permettront au professeur qui voudrait mieux connaître René Daumal de se familiariser avec son art et sa personne : la biographie de Jean-Philippe de Tonnac (12) citée ci-dessous.
L’ouvrage est documenté, sérieux, découpé en courts chapitres qui font preuve d’un sens du rythme bien senti, et servi par une écriture alerte qui témoigne de l’enthousiasme de l’auteur pour son sujet. L’essai de Kathleen Rosenblatt (9), plus didactique, donne de l’œuvre de Daumal une vision d’ensemble à la fois vulgarisée (au sens noble du terme) et pertinente, elle analyse les sommets de cette œuvre avec acuité et discernement.
Les soixante-dix ans de la mort de l’auteur n’ont donné lieu, pour l’instant qu’à la publication de la Correspondance entre le poète et Léon-Pierre Quint (20), directeur des éditions Kra et fervent soutien du Grand-Jeu, aux éditions Ypsilon. La curieuse présentation qui semble vouloir polémiquer sur le statut d’« ange » prétendument accordé à René Daumal, ne trouve aucune justification dans cet échange de lettres dont les plus intéressantes sont celles rédigées au cours des années 1934-1936, années durant lesquelles Daumal rejoignit Mme de Salzmann à Évian.
Il tente d’expliquer à son éditeur et ami sceptique l’intérêt de l’enseignement qu’il s’est engagé à suivre. Pour le reste, la correspondance évoque les soucis matériels de l’auteur du Mont Analogue, elles font aussi transparaître le dévouement de l’éditeur qui l’aidait à placer ses articles dans diverses revues. Ces lettres viennent compléter les trois volumes de Correspondance édités chez Gallimard entre 1992 et 1996 (21).
Il nous reste à nous demander si René Daumal nous pardonnerait cette tentative d’annexion de son œuvre lui qui prophétiquement avertissait André Breton (4) de ce qu’il considérait comme le comble de l’avilissement : « Prenez garde, André Breton, de figurer plus tard dans les manuels d’histoire littéraire… »
Stéphane Labbe
1. André Dhôtel, « Daumal et Rimbaud », Les Dossiers H, L’Âge d’homme, 1993.
2. René Daumal, « Le Souvenir déterminant », Les Pouvoirs de la parole, Gallimard, 1972.
3. René Daumal, « Présentation du Grand Jeu », L’Évidence absurde, Gallimard, 1972.
4. René Daumal, « Lettre ouverte à André Breton », L’Évidence absurde, Gallimard, 1972, citée également par Zéno Bianu in Les Poètes du Grand Jeu, « Poésie », Gallimard, 2003.
5. La lettre à Émile Dermenghem est citée par Jean Néaumet, in « René Daumal ou la volonté de connaissance », René Daumal ou le retour à soi, L’Originel, 1981.
6. René Daumal, Fragments inédits, 1932-1933, première étape vers la Grande Beuverie, Éolienne, 1996.
7. René Daumal, « Poésie noire, poésie blanche », in Les Pouvoirs de la parole, Gallimard, 1972.
8. René Daumal, Le Contre-Ciel, « Poésie », Gallimard, 1990.
9. Kathleen Ferrick-Rosenblatt, René Daumal, au-delà de l’horizon, José Corti, 1992.
10. Gurdjieff, Les Récits de Belzébuth à son petit fils, Stock.
11. René Daumal, La Grande Beuverie, « L’Imaginaire », Gallimard.
12. Jean Philippe de Tonnac, René Daumal, l’archange, Grasset, 1998.
13. René Daumal, Le Mont analogue, « L’Imaginaire », Gallimard.
14. René Daumal, Correspondance, tome 3, Gallimard, 1996.
15. Pierre Bayard, Il existe d’autres mondes, Minuit, 2014.
16. Luc Moullet, « Le Mont analogue et The Holly Mountain d’Alexandre Jodorowski », Les Dossiers H, L’Âge d’homme, 1993.
17. Stéphane Labbe, La Poésie, rhétorique, registres, courants littéraires et poésies francophones, Ellipses, 2008.
18. Pétrarque, L’Ascension du Mont-Ventoux, « La Petite collection », Mille et une nuits, 2001.
19. Senancour, Oberman, Lettre VII, Garnier Flammarion, 2003
20. Lois Lowry, Le Passeur, L’École des loisirs, 2011.
21. René Daumal, Léon-Pierre Quint, Correspondance, Ypsilon, 2014.
22. René Daumal, Correspondance, 3 tomes, Gallimard, 1994-1996. .
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